Je regarde les peintures et je vois
Un ciel gris, des nuages, un bois
Recouvert de la voile du clair.
Le brouillard du matin sur le champ
Coule lentement et embrasse les cabanes
Et descend vers une vieille rivière.

Je regarde les peintures et j’entends
La tranquillité majestueuse du silence.
Qui est brisé parfois des carillons
D’une petite église sur la colline.
Soudainement les corbeaux poussent leur cri
Et un vent léger porte ce son.

Je regarde les peintures et je sens
L’herbe coupée, les jeunes fleurs, le foin
Sous le dôme du soleil. Mais puis,
La brune vient. Et l’odeur de l’eau calme
Et du sol détrempé apparaît.
En souriant, je respire cet air frais
Que me donne ce paysage rural.

Je regarde les peintures et mon cœur
Se réchauffe et je pense à l’auteur,
Une personne vraiment russe de son âme,
Qui me rend nostalgique, qui chanta
Toutes les choses qui nous semblent natales —
Notre vie, notre patrimoine.